Site officiel de la commune de Séguret
en Provence

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Un village médiéval hors du temps ...

Portail de la Bise Portail Neuf Rue des Poternes Fontaine des Mascarons Beffroi Chapelle Saint Thècle Rue du four Eglise Saint Denis Place des Arceaux Chapelle ND des grâces
village médiéval de Séguret en Provence

Orienté à l'ouest, il offre une vue imprenable sur les couchers de soleil.

Aujourd'hui il s'offre aux regards dans l'aspect qu'il avait au 18ème siècle, époque à laquelle le rempart portant le chemin de ronde a été abaissé pour permettre l'agrandissement des maisons et de leurs ouvertures.

On peut admirer les deux portes donnant accès au village, nommées portail de la Bise au nord, et portail Neuf au sud. Parmi les attraits du village, citons encore la rue des Poternes, la fontaine des Mascarons, le Beffroi, la chapelle Sainte Thècle, la rue du four, l'église Saint Denis, le lavoir, la place des Arceaux.

Une promenade escarpée mène au sommet de la colline, où demeurent les vestiges de la tour et des remparts qui rejoignaient le village, offrant des points de vue remarquables sur le paysage.

Pour en savoir plus sur l'historique du village

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Le village de Séguret, classé parmi les plus beaux villages de France, offre ses ruelles en calade (en pente et pavées de pierres) pour une flânerie à l'ombre de ses vieux murs dans une atmosphère où le temps semble s'être arrêté.

Accroché à la colline en position dominante sur fonds de Dentelles, il offre des perspectives magnifiques sur les paysages.

Bâti au 10ème siècle avec ses maisons serrées derrière les remparts, gage de sécurité dans ces périodes agitées, il tira son nom du mot provençal "segur" ("securitas" en latin).

Séguret

Portail de la Bise

Cette porte donnait accès au village par le nord, du temps où il était ceint d'un rempart. Elle doit son nom à son exposition au vent du Nord, le Mistral.
L'épaisseur du mur percé d'une meurtrière laisse imaginer le caractère hautement défensif de cette porte, qui n'a pas subi de restauration depuis le 14ème siècle.
Les murailles et les portes du village étaient alors gardées en permanence, tandis que des guetteurs surveillaient les alentours depuis le "château" au sommet de la colline surplombant le village.
Le rempart défensif est encore visible en façade du village; en provençal on l'appelle "le Barri". Autrefois, le gouverneur du village logeait juste au-dessus de la Porte de la Bise.

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Portail Neuf

le portail neuf à Séguret le portail neuf à Séguret le portail neuf à Séguret sculpture à proximité du portail neuf à Séguret

Cette porte, qui conserve encore des vantaux de bois, donnait accès au village par le sud. Elle qui n'a pas subi de restauration depuis le 14ème siècle.

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Rue des Poternes

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Cette rue sinueuse pavée de calade traverse le village du portail de la Bise au nord jusqu'au portail Neuf au sud.
Appréciée des peintres et des promeneurs, elle est ponctuée de petites boutiques et lieux d'exposition, d'un salon de thé et de deux restaurants.

Elle présente plusieurs aspects dignes d'intérêt : elle conserve encore quelques maisons anciennes, avec leurs anciennes portes, notamment une maison datant de 1555, la fontaine des Mascarons et le beffroi. On y trouve également plusieurs poternes ouvertes au 17ème et 18ème siècle, donnant accès au chemin sous le Barry en contre-bas.

Située dans la partie basse de la rue des Poternes, la place de la Libération accueille de nos jours des terrasses où il fait bon prendre un verre où se restaurer (Café-restaurant "Côté terrasse" et restaurant "le Mesclun"). Le restaurant Le Mesclun se trouve actuellement dans la plus grande partie de l'ancienne maison de la famille De Veri, originaire d'Italie et arrivée dans le Comtat Venaissin sous les papes d'Avignon et ayant occupé de nombreuses et importantes fonctions administratives à Séguret pendant de longs siècles.

La rue des Poternes abrite également l'ancienne mairie, qui a toujours été le lieu administratif du village, jusqu'à ces dernières années où les normes administratives nous ont obligé à construire une nouvelle mairie d'une meilleure accessibilité.

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Fontaine des Mascarons

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Cette belle fontaine datant du 17ème siècle est classée "Monument Historique". C'était autrefois le seul point d'eau du village ! Elle possède un bassin rond, surmonté d'une colonne ornée de quatre mascarons. Juste à côté se trouve la terrasse du salon de thé "La maison d'Eglantine".

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beffroi à Séguret beffroi à Séguret

Beffroi

Tout à côté de la fontaine des Mascarons se trouve le beffroi, datant également du 17ème siècle, avec son aiguille unique. Il possède l'une des plus anciennes cloches de beffroi du Vaucluse, installée là-haut en 1660 et sonnant toujours les heures.
A l'époque, elle annonçait également les incendies, les guerres et d'autres événements douloureux avec la sonnerie du tocsin.

Chapelle Sainte Thècle

Non loin du beffroi, cette ancienne chapelle fut fermée au culte au 19ème siècle. Elle commençait à tomber en ruine lorsqu'elle fut restaurée par les Amis de Séguret dans les années 1960.
Aujourd'hui des expositions de peinture ont lieu d'avril à octobre et des expositions de Santons et des Traditions de Noël au mois de décembre.

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Rue du four

rue du four à Séguret rue du four à Séguret rue du four à Séguret rue du four à Séguret

Dans cette rue montant jusqu'à l'église, un four à pain a été aménagé en 1988, pratiquement où devait se trouver le four banal d'autrefois.
Un beau panorama sur la vallée se découvre au fil de la montée, par dessus les toits du village.

rue du four à Séguret

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Eglise Saint Denis

Plus haut, nous arrivons à l'église St Denis dont la première construction date du 10ème siècle.
Très petite à l'origine et orientée à l'est, elle a été agrandie au 13ème siècle et a changé d'orientation. La Nef latérale a été ajoutée en plusieurs fois aux 17 et 18ème siècles.

église Saint Denis à Séguret église Saint Denis à Séguret église Saint Denis à Séguret église Saint Denis à Séguret église Saint Denis à Séguret

Romane à l'origine, on trouve maintenant un mobilier baroque, dont le maître autel du 17 et 18ème et l'autel de St Just et St Pasteur, ramené d'une chapelle rurale à la fin du 19ème et restauré en 2014. On y voit également l'autel de la Vierge, qui est plus récent (du 18ème), avec ses colonnes plus anciennes servant de retable à un ancien maître-autel.

L'escalier du clocher occupe l'abside de ce qui devait être autrefois le maître-autel. On trouve encore plusieurs tableaux du 18ème, dont celui de St Denis datant de 1757.

C'est dans cette église que les Séguretains interprètent chaque année le Mystère des Bergers.
Cette tradition, découlant probablement des mystères du moyen âge, s'est déroulée à travers les siècles, avec cependant de nombreuses interruptions. Nous savons que des représentations ont eu lieu 1720, 1870, 1880, 1908, 1909, 1928, 1931. La tradition a été reprise chaque année sans interruption depuis Noël 1960.

Sur la place de l'église, on trouve la table d'orientation installée en 1962 et réaménagée en 2015, d'où s'élève un vaste panorama vers les Alpilles, Cévennes et les Dentelles de Montmirail.

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Place des Arceaux

les platanes de la Place des Arceaux à Séguret lavoir à Séguret les platanes de la Place des Arceaux à Séguret les platanes de la Place des Arceaux à Séguret les platanes de la Place des Arceaux à Séguret

Cette place est remarquablement ombragée par une frondaison de branches de platanes mariées entre elles naturellement.
Ces arbres ont été classés " Arbres remarquables de France".
On y débouche par le portail Neuf, côté sud.
Sa première muraille remonte à 1714 et une fontaine a été installée dans les années 1800.

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Chapelle Notre Dame des Grâces

La Chapelle Notre Dame des Grâces a été construite en 1636. Elle s'appelait alors Notre Dame Hors les Murs.
Selon la légende et peut-être est-ce vrai, un charretier descendait du bois ou des pierres sur le chemin qui conduisait à la montagne, qui devait être plus à pic sur le ravin du Rieu, Son cheval se serait emballé et serait tombé dans le ravin. Il aurait alors invoqué Notre Dame et aurait retrouvé la vie. D'ailleurs, il y a un ex-voto très ancien relatant le fait, qui se trouve dans La Chapelle.

Le premier Maire de Séguret a été élu dans cette Chapelle en 1791. Peu à peu, La Chapelle s'est dégradée et au début du 20ème siècle, elle était prête à tomber en ruines. L'abbé Philippe , curé de Séguret, décida alors de la consolider, d'autant plus que l'ancien cimetière était désaffecté, un nouveau cimetière ayant été inauguré en 1857. D'autre part, la population du village s'était transportée du village dans la plaine et La Chapelle était peu éloignée du nouveau cimetière et le transport du corbillard hypomobile devenait difficile dans des chemins rocailleux et dangereux. C'est pour cette raison que l'Abbe Philippe décida en 1923 que les obsèques auraient lieu désormais dans La Chapelle.
D'autre part, l'Ecole étant à proximité de La Chapelle, c'est là qu'auraient lieu les leçons de catéchisme. Depuis cette date, la solennité du 8 Septembre ou du dimanche suivant était l'occasion d'un pèlerinage annuel.

Une consolidation du porche a eu lieu dans les années 1960.
De grandes fêtes avec procession ont eu lieu pendant de longues années pendant la durée du festival provençal et de la Fête Vigneronne. Dans les années 1960, grâce à un don du Général Robert, la sacristie fut agrandie. Dans les années 2000, de gros travaux de restauration ont eu lieu, la réfection de la toiture du porche, ensuite la réfection du dallage intérieur et enfin la réfection des peintures intérieures lui redonne son aspect initial.

Dans le cœur de La Chapelle, on trouve un tableau de la Vierge et sur les murs la représentation de l'Annonciation et de la Visitation datant probablement du 17ème ou 18ème siècle, restaurés dans les années 1975.

Depuis 1960, La Chapelle a pris de plus en plus d'ampleur sur le plan liturgique, devenant la deuxième église de Séguret, notamment durant la période de Noël, où l'église Saint Denis est occupée par la représentation des Bergers et où le local est plus facile à chauffer.

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Un peu d'histoire

Des pointes de flèches et des haches de serpentine retrouvées montrent que Séguret fut habité dès l’âge de pierre.
De l’âge de fer, on a retrouvé des traces de foyers dans les grottes de l‘Ouvèze.

Nos ancêtres, les Gaulois, étaient ici représentés par les Voconces.

Puis vint Rome. Après une conquête musclée, celle-ci amena dans la région la Pax Romana qui permit une grande stabilité et une prospérité enrichissante, tant sur le plan économique que culturel.
L’habitat de Séguret était à l’époque dispersé entre plaine et vallons.

croquis du village de Séguret au ème siècle

On a retrouvé de nombreux vestiges de cet habitat romain disséminés dans les vignes. En particulier en 1876, une grande statue de 3 m d’un dieu vêtu à la romaine, un aigle à ses pieds la main droite posée sur une roue. A été également retrouvée une statue d’un dieu des forêts, une flûte dans la main gauche, la droite tenant un maillet.
Ces 2 statues se trouvent actuellement en Avignon mais l’on peut voir un beau moulage du dieu sylvestre à la Chapelle Sainte Thècle.

Vint ensuite la dure période qui dura 400 ans des invasions barbares et des grandes épidémies de peste.

Séguret signifie en provençal "sûr", "sécurité", et dans les périodes troublées, son habitat, au fil des siècles, se rassemblera derrière ses remparts et sous la protection de son château fort.

Suivent des années de chaos. Séguret dépendait de l’église cathédrale de Vaison qui prétendait ne relever d’aucun suzerain et refusa au X° siècle de rendre hommage au Comte de Toulouse , pourtant propriétaire du Comtat Vénaissin (le nom vient de Vénasque). Au XIème siècle, le Comte de Toulouse se fâche vraiment, s’empare de Vaison et y construit un château fort. Ainsi que plusieurs autres dans les environs immédiats. Il reste une partie importante de celui de Séguret auquel on a accès par une beau sentier piétonnier d’où l’on jouit de points de vue superbes.

Suit une période de tiraillement entre le Comte de Toulouse, le Roi de France, le Pape, le Prince d’Orange. Le Pape essayera de résister, surtout à coups d’excommunications mais en vain. En 1240, le Comte de Toulouse rachètera Séguret au Prince d’Orange pour 35.000 sous raymondins. En 1253, un inventaire (le polyptique Alphonsin) dresse un Etat des biens à Séguret d’Alphonse de Poitiers, Marquis de Provence et Comte de Venasque. Il est contresigné par 4 notables ségurétains dont le Chevalier de Reynier qui a donné son nom à la Porte d’entrée de notre village, plus souvent appelée Portail de la Bise, compte tenu de son exposition au vent du Nord.

Enfin, après cette période de lutte d’une quarantaine d’années, en 1274, le Comtat revient officiellement au Pape. Rappelons que le Pape rachètera Avignon à la Reine Jeanne seulement en 1348.

Le gouvernement du Pape durera 517 ans de 1274 à 1791. Période malheureusement troublée par les guerres de religion. Séguret passe peu à peu de l’autorité d’un recteur (généralement un évêque) à la Liberté Communale. D’abord tirés au sort parmi tous les habitants, les Conseillers le seront ensuite à la ballote (ceux qui ont en estime cadastrale 135 florins pour la première main, 35 pour la seconde).

L’administration papale n’était plus très satisfaisante et, depuis un siècle, le village s’administrait pratiquement par lui-même. En 1791, malgré la réticence de Séguret, suite à un référendum, le Comtat devint Français et Républicain, le droit de vote appartenant aux citoyens censitaires (qui payent le cens).

En 1804, les maires sont désignés par l’autorité impériale.
En 1814, c'est à nouveau « Vive le Roi ».
En 1848, droit de vote pour les hommes.
En 1944, droit de vote pour tous.

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